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Ce siècle finissant le 1 janvier 2001 verra un coq fraîchement repeint. La dernière réfection ayant été faite par Monsieur André MARTIN il y a une trentaine d’années; à 27 mètres de haut, le coq ne tournait plus et comme les anciens clochers dirigés vers l’Est (vers Jérusalem), on ne pouvait plus se fier à ses indications. Tant il est vrai que la misère était générale vers l’an mille attendu comme un soulagement. Si Blancard estimait ce clocher plus que millénaire, il est certain qu’il fallut de nombreux siècles pour construire Église et Clocher. Ce fut bien l’idée essentielle qui présida au départ du second millénaire.

 

Et comme l’an 2000 commence un week-end, les jeunes actuels espèrent bien terminer le siècle et commencer les siècle et millénaire en liesse et allégresse qui fassent date dans le pays. Et puis comment ne pas cultiver l’espoir.

 

De nombreux siècles ont été futiles en peines mais apportèrent des joies aussi, des progrès apportant de nouveaux modes de vie, d’habillement, de coiffures, chaussures, vêtements, avec diminution du temps de travail et augmentation du confort.

 

Lapeyrouse, commune très vaste avec ses 36 km2, la plus vaste du canton et de loin avec ses 3562 ha, (Saint-Eloy-les-Mines 2593 ha, Youx 1869 ha, Virlet 1737 ha, Moureuille 1630 ha, Durmignat 1185 ha, Buxières-sous-Montaigut 1088 ha, Montaigut-enCombraille 817 ha et Ars-les-Favets 1345 ha) étale au soleil sa robe verte parsemée de ses nombreux étangs, presque toujours verte, s’offre comme un oasis de verdure hors de pollution ce qui lui fait une qualité supplémentaire. Naturellement destinée à l’agriculture (culture et élevage, sol argileux de PH 5,5, elle convient parfaitement à tous les élevages). Les jeunes d’aujourd’hui qui connaissent parfaitement leur métier sont confrontés à des conditions économiques difficiles et le machinisme arrive à tuer l’emploi.

 

Sous Charlemagne, on semait souvent deux quintaux pour en récolter 3, aujourd’hui, on arrive à 60 quintaux à l’hectare; d’un seul bovin adulte par hectare, on arrive à plusieurs bovins à l’hectare.

 

La région des Combrailles mérite bien son nom. Elle occupe le rebord ouest du Massif Central. Le relief est morcelé, formé de mamelons arrondis, assez peu fertiles, améliorés par l’apport d’engrais. Le sous-sol est cristallin d’où la présence de nombreux étangs. Le dépôt carbonifère formé jadis le long d’une cassure Nord-Sud a donné les bassins miniers de Commentry, St-Eloy, Le Puy-St-Gulmier et plus loin Messeix. Près d’Échassières, à La Bosse, on exploite le kaolin, le wolfram, l’étain, etc… Du point de vue agricole, on donne le nom des Combrailles à tout l’ancien plateau cristallin traversé par la profonde vallée de la Sioule. Nos investigations se portent sur un territoire beaucoup moins vaste, à la vieille province de la Combraille et particulièrement à la partie auvergnate. Cette petite province a, en effet, été démantelée entre trois départements : Allier, Creuse et Puy-De-Dôme.

 

Un peu partout, ce fut habité par de lointains ancêtres. Vers 1865, un laboureur déterra entre Virlet et Pionsat 28 pièces d’or à l’effigie de Vercingétorix. Une vingtaine sont conservées au musée de la monnaie sous le nom de Trésor de Pionsat. Cette région si fréquentée dut recevoir assez tôt le Christianisme, mais nous ne savons rien sur les premières communautés chrétiennes.

 

Au 2ème siècle, la défection des nobles, l’usure des Gaulois font que les Romains classent les Arvermes parmi les douze peuples pacifiés de la Gaule. Vers le milieu du 4ème siècle, l’Auvergne, centre de la Gaule, fut souvent en lutte aux invasions barbares. Tour à tour, les Allains, les Vandales, les Suèves, les Huns la ravagèrent et couvrirent son sol de ruines.

 

Au 3ème siècle, les prélats Strémonius, Nectorius et Sevenatus vinrent apporter le christianisme en Auvergne. L’évêque St-Alyre mourut en 385.

 

Pendant 32 ans (de 475 à 507), l’Arvernie fit partie du royaume wisigoth. Après la défaite d’Alaric à Vouillé.

 

La Gaule conquise, les Romains occupèrent sérieusement la région. La meilleure preuve est la construction de l’aqueduc qui, des bois du Quartier, amenait l’eau à leurs thermes de Néris-Les-Bains. Les restes de cette construction qui, repérés sur les territoires de La Crouzille, d’ Ars et au-delà, ont permis d’en relever l’itinéraire, quand, vers 1935, ont fit aux mêmes sources les fouilles pour la canalisation d’eau de Montaigut, on retrouva et conserva ce captage romain. La carte de Pentinger signale la Combraille sous le nom de Cambovicenses, pays des habitants de Chambon.

 

L’histoire de la vieille Combraille et du Haut Moyen Age est assez mal connue et les Romains s’effondrent sous la poussée des Burgondes, Suèves, Goths et Francs En 418, l’empereur romain Honorius permit à Wallis, chef des Goths, de s’établir autour de toulouse puis d’Aquitaine, enfin, de la Guyènne (Marcillat en Guyème) dans la Marche. La primitive abbaye de Menat fut détruite et deux saints (St-Marien à Evaux et St Ménélée à Menat) édifièrent des abbayes.

 

Entre les règnes de Clovis et Charlemagne, les luttes ne cessèrent guère. Parmi les expéditions de Charlemagne, deux eurent des répercussions en Combraille : la conquête de l’Aquitaine en 771 et l’expédition en Espagne qui se termina à Roncevaux en 778. Les Normands remontèrent jusqu’à Menat. Puis l’Auvergne fit partie de l’Austrasie, des Mérovingiens.

 

Au 8ème siècle, le duc Bohon est tué à la tête de ses Arvernes fidèles.

 

La prédominance de Menat sur notre secteur est sectionnée par les droits de nommer tous les curés même celui de Virlet.

 

Quand le jugement de 1136 fut rendu, la vieille combraille fut amputée de la région de Montaigut au profit du Bourbonnais.

 

A cette époque, Lapeyrouse releva de Beauvoir et des Bourbons. La trahison de Charles de Bourbon lui fit perdre Beauvoir et Lapeyrouse quitta le Bourbonnais.

 

Lapeyrouse, malgré sa surface, n’eut jamais de château fort et fut gouvernée par la bourgeoisie.

 

Lapeyrouse avait une seule route carrossable anciennement : c’était la porte de Montmarault à Montaigut.

 

A Lapeyrouse, malgré son importance, il manquait un hôtel-Dieu (Nicolay 1569) situé à Montaigut, refait en 1765, Melle de Gouzolle en était la supérieure.

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