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Images du passé

 

Nous évoquons encore l’hiver 1956 qui fut probablement l’hiver du siècle. Alors que pas une neige n’était tombée jusqu’au 30 janvier, que l’on pensait qu’il n’y aurait pas d’hiver, il n’avait pas gelé en janvier, brusquement la neige fit son apparition (vent du Nord) hauteur modérée 15 cm, mais un vent cinglant (masses d’air polaire venant directement du pôle titrait le journal). Dès le ler février jusqu’au 18 sans interruption, il gelait à moins 27 le matin, à moins 18 l’après-midi avec ce vent toujours cinglant.

 

Lors d’un enterrement, un radiateur éclata : il, fallut porter la bière à bras jusqu’au cimetière; des oreilles gelaient. Après le 18, le vent se calma; nos corps habitués supportaient mieux; la dernière semaine de ce mois de 29 jours (année bissextile), l’après‑midi le thermomètre marqua plus 5 en plein soleil pendant 1 heure. C’était le commencement de la fin. Le dégel dura plusieurs jours. Monsieur MOURET qui apportait le courrier effectua des obsèques dans des conditions épouvantables. Les dégâts furent énormes : tuyaux éclatés, conserves détruites, sol même sous-sol gelé jusqu’à plusieurs dizaines de centimètres de profondeur.

 

Des hivers marquants mais à un degré moindre cependant furent l’hiver 1962-1963 commencé le 12 décembre (hiver russe ?) commencé tôt, moins 20° à Vichy chaque nuit jusqu’au 27 (vent d’Est à Est‑Nord‑Est, puis dégel du 29 décembre au 3 janvier 1963, puis à nouveau regel. On traversait l’Étang d’Augères à pied ou à cheval.

 

Il y eut des hivers durs en 1984, 1985 et 1986, jusqu’à moins 20°, mais de courte durée (de 3 à 4 semaines).

 

Il y avait eu des hivers durs en 1939/1940 (surtout longs avec passages de fortes gelées (pieds gelés, les chevaux, dont beaucoup réquisitionnés inutilement, périrent par centaines de milliers de froid mais de faim surtout).

 

L’hiver 1940/1941, sans être très froid amena de très fortes congères, de même que mars 1970 (après la mi-mars, la route de la Maison Rouge à Salbrune resta complètement bloquée plusieurs jours.

 

En général, le climat est plutôt doux à Lapeyrouse.

 

Ainsi le terrible hiver 1709 qui fit (suivant le Quid 1.400.000 morts dans le Royaume (froid, misère, épidémie) et près de 50% à Louroux‑de‑Bouble ne fit à Lapeyrouse qu’un chiffre de décès quasi habituel et Paquette Champommier, la centenaire, survécut jusqu’au 10 mars 1710.

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